Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

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Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Afrique du Nord : l'Internationale berbère (source Jeune Afrique)

Publié par The Algerian Speaker sur 26 Octobre 2013, 14:11pm

Catégories : #EL HOGRA (Le mepris)

Du Maroc à l'Égypte, en passant par le Mali et le Niger, les Berbères occupent une place à part. Souvent marginalisée par les États, la culture amazigh a survécu. Au prix d'une lutte constante.

Jusqu'à une période récente, l'essentiel de l'"actualité berbère" se déroulait au Maghreb. Du Souss marocain aux contreforts du Djebel Nefoussa, en passant par la frondeuse Kabylie. Revendications identitaires, culturelles ou sociales, lutte contre l'ostracisme : les raisons de la colère de cette communauté historiquement perçue comme un facteur de division à l'époque de la lutte pour l'indépendance, puis comme une menace pour une unité nationale, définie autour des piliers de l'arabité et de l'islam, sont toujours les mêmes. Objets de légendes les plus folles, relatives à leurs origines (Perse, Yémen, Palestine, voire Europe), les Berbères doivent être considérés comme les habitants autochtones du nord de l'Afrique.

Aujourd'hui, leur principal critère d'identification demeure la langue. D'où la préoccupation quasi obsessionnelle de sa reconnaissance officielle et, surtout, de sa perpétuation. Les "hommes libres" ("Imazighen", en berbère) entendent le rester, quitte parfois à confondre leur combat identitaire, louable, avec les exigences sociales - comme lors des événements qui ont secoué la Kabylie en 2001 -, et qui sont, à vrai dire, celles de tout un peuple et non des seuls Berbères. Une attitude qui leur a souvent valu la défiance de leurs compatriotes arabes.

Les Berbères et la guerre au Mali

Aujourd'hui, le front s'est déplacé plus au sud, dans les sables de l'Azawad, en pays touareg, aux confins méridionaux de l'Algérie, entre le Mali et le Niger. Des Berbères toujours marginalisés au sein de leurs nations respectives, et parfois au coeur de leur propre communauté, qui n'hésitèrent jamais à prendre les armes, dès l'aube des indépendances, pour alterner rébellion et accords de paix pendant près de cinquante ans. Ils sont à l'origine - en tout cas le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) -, peut-être à leur corps défendant, du cataclysme qui s'est abattu sur le Mali en 2012. À chaque pays son histoire et ses particularismes. À chaque Berbère ses méthodes de combat. Et quel combat ! Ils n'ont jamais rien obtenu sans lutte. Pour les plus militants d'entre eux, c'est tout simplement une question de survie.



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